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Fin de l’ère Castro à Cuba : "Les mères cubaines ont beaucoup souffert pendant six décennies", confie la romancière Zoé Valdès

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Fin de l’ère Castro à Cuba : « Les mères cubaines ont beaucoup souffert pendant six décennies », confie la romancière Zoé Valdès
Fin de l’ère Castro à Cuba : « Les mères cubaines ont beaucoup souffert pendant six décennies », confie la romancière Zoé Valdès Fin de l’ère Castro à Cuba : « Les mères cubaines ont beaucoup souffert pendant six décennies », confie la romancière Zoé Valdès (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Zoé Valdès, romancière, poétesse et scénariste cubaine, est l’invitée du 23 Heures de Franceinfo, vendredi 16 avril.

La fin de l’ère Castro à Cuba, alors que Raul Castro rend son portefeuille de Premier secrétaire du Parti communiste, lundi 19 avril, est-elle une page qui se tourne ? "Je pense qu’il y a toujours la mentalité du castrisme qui est là, qui a eu des impacts sur l’éducation et la vie de tous les jours. Et puis, il y a les fils de Raul Castro et la famille Castro qui restent au pouvoir", explique Zoé Valdès, romancière, poétesse et scénariste cubaine, invitée du 23 Heures de franceinfo, vendredi 16 avril. "Il y a un seul parti, une seule idéologie. Miguel Díaz-Canel [le président et successeur de Raul Castro à la tête du Parti communiste cubain] est un ex-militaire et a été préparé par Raul Castro lui-même. L’économie est toujours dans les mains des militaires", ajoute-t-elle.

"Je m’inquiétais pour ma famille"

Zoé Valdès est exilée en France, après la publication d’un livre, Le Néant quotidien (Actes Sud). "Je m’attendais à cela. Je savais que le livre allait créer des problèmes, je m’inquiétais pour ma famille. Ma mère a eu pas mal de problèmes, elle a été interrogée plusieurs fois", précise la romancière.

L’écrivaine publie un nouveau livre Un amour grec (éditions Arthaud). C’est une histoire d’amour sur fond de violences familiales quotidiennes à Cuba. "Ce sont les mères cubaines qui ont beaucoup souffert pendant six décennies. Pas seulement parce qu’il n’y avait pas de quoi manger mais parce qu’il n’y avait pas de liberté pour ses enfants, parce qu’à chaque fois qu’il y avait un opposant qui voulait changer les choses, il allait en prison", conclut Zoé Valdès.

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