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Crise avec la Turquie : Poutine promet de "ne pas brandir les armes"

Le président russe a adopté ce jeudi un ton menaçant à l'égard de la Turquie après la destruction d'un avion militaire russe le 24 novembre au-dessus de la frontière syrienne. Mais il s'est aussi montré rassurant : "Il ne faut pas attendre de nous une réaction nerveuse, hystérique, dangereuse pour nous et pour le monde entier."
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Vladimir Poutine prononçait ce jeudi son discours annuel sur l'Etat de la nation © REUTERS / Sergei Karpukhin)

 La destruction par les forces turques d'un avion russe le 24 novembre au-dessus de la frontière syrienne, c'est un "lâche crime de guerre " que les Turcs "vont regretter" a dit ce matin Vladimir Poutine dans son discours annuel devant les parlementaires, le gouvernement et les gouverneurs des régions de Russie. "Il ne faut pas attendre de nous une réaction nerveuse, hystérique, dangereuse pour nous et pour le monde entier. Nous n'allons pas brandir les armes " a-t-il assuré. 

"Ils vont regretter ce qu'ils ont fait"

"Mais si quelqu'un pense que pour un crime de guerre aussi lâche, le meurtre de nos concitoyens, ils en seront quittes avec des tomates ou des sanctions dans le secteur des travaux publics ou dans d'autres secteurs, ils se trompent lourdement. Ce n'est pas la dernière fois que nous leur rappellerons ce qu'ils ont fait, ni la dernière fois qu'ils vont regretter ce qu'ils ont fait."

La Russie a déjà décidé une série de sanctions économiques contre la Turquie, visant principalement les secteurs de l'agriculture, des travaux publics, de l'énergie et du tourisme.

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