Court-circuit à Fukushima : la faute à un rat ?
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"Nous avons confirmé la présence d'un
petit animal ", a déclaré jeudi un porte-parole
de la compagnie Tepco, qui a présenté cette photo sur laquelle le cadavre du
"petit animal " en question semble bien être un rat. Le petit rongeur aurait pu faire jonction entre deux connexions électriques
et faire disjoncter les équipements.
Lundi vers 19 heures locales, le courant s'était brutalement interrompu dans une partie des
installations de la centrale de Fukushima Daiichi. Les dispositifs de refroidissement des
piscines de désactivation des réacteurs 1, 3 et 4 auraient été stoppés. Ce qui était peut-être la panne la plus grave
depuis que la centrale a été déclarée
en état stable à la mi-décembre 2011. Le rétablissement a été achevé mercredi matin.
Trois heures pour rendre la panne publique
Avant de désigner un "coupable", Tepco avait été critiquée pour avoir mis trois heures à faire état
publiquement de cette panne. La société s'est défendue en indiquant que la coupure de l'électricité aurait dû se prolonger plusieurs jours avant que la température
de la piscine n'atteigne un niveau susceptible d'inquiéter.
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