Coup de filet anti-terroriste en Belgique
16 islamistes présumés ont été interpellés et 21 logement perquisitionnés par la police belge ce lundi. Une opération menée à l'issue de deux enquêtes distinctes sur des réseaux djihadistes.
Les djihadistes avaient des liens, d'une part avec le front Jabhat al-Nosra dans la région d'Alep en Syrie, où ils s'apprêtaient à envoyer des combattants, et, d'autre part avec l'Emirat du Caucase. Le point commun de tous ces suspects est d'appartenir à la mouvance salafiste tchétchène, selon les autorités fédérales belges.
Deux enquêtes, deux réseaux de djihadistes
21 perquisitions ont été menées simultanément ce lundi à Anvers, Jabbeke et Louvain notamment, après la jonction de deux enquêtes différentes : la première ouverte fin janvier était menée par un magistrat anversois, et c'est lors des perquisitions chez le membres de cette filière qu'ont été trouvées des indications sur la préparation d'un attentat en Belgique ; la deuxième était menée par un juge antiterroriste d'Ostende, depuis le retour en février d'un dhiadistes blessé en Syrie.
Les deux groupes avaient multiplié les contacts via la plateforme de messagerie électronique Whatsapp. La police belge affirme avoir collaboré étroitement avec les Etats-Unis pour contrôler ces communications.
Il y a cinq mois, deux djihadistes avaient été abattus par la police lors d'une opération contre un groupe islamiste sur le point de lancer, selon le parquet, des attaques de grande envergure sur le sol belge.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.