Le nouvel essai nucléaire en Corée du Nord suscite la colère à travers le monde
Bombe A ou bombe H, les versions diffèrent, mais l'espoir d'un dialogue avec la dernière dictature stalinienne du monde s'éloigne.
C'est un acte qui sonne comme un coup d'éclat. Sur une photo diffusée par la presse officielle coréenne ce mercredi 6 janvier, on voit Kim Jung-un, le leader de la Corée du Nord, signer l'autorisation de procéder à un essai de bombe H. L'annonce se veut historique et prend tout le monde de court. Pour la première fois, la Corée du Nord affirme disposer de la bombe à hydrogène, 1 000 fois plus puissante que celle qui a frappé Hiroshima.
Le doute subsiste
À deux jours des célébrations pour son anniversaire, Kim Jung-un lance un défi à l'Occident, pour qui la Corée du Nord reste un état paria. Par trois fois déjà, le pays a testé la bombe A, la bombe atomique. Mais cette fois, les experts doutent; les faibles secousses enregistrées ce matin ne semblent pas correspondre à la version officielle donnée par le régime.
S'agit-il d'un coup de bluff comme le régime en a l'habitude ? Dans la région, la menace est en tout cas prise au sérieux. La condamnation est unanime en Corée du Sud, au Japon et même en Chine, pourtant alliée historique de Pyongyang. Le Conseil des Nations unies vient de condamner à l'unanimité l'essai nord-coréen. Des sanctions supplémentaires pourraient être prises dans la foulée.
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