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La Corée du Nord tire un missile balistique en direction de la mer de Corée

La Corée du Nord a tiré dimanche un missile balistique. Séoul y voit une "provocation" destinée à tester le nouveau président américain, Donald Trump. C’est le premier tir nord-coréen depuis le début de l’année.

Article rédigé par Frédéric Ojardias
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le missile a été tiré depuis une base à l’ouest de la Corée du Nord. (JUNG YEON-JE / AFP)

La Corée du Nord a procédé dimanche 12 février à un tir de missile balistique à moyenne portée. Après quelques mois d’accalmie, c’est le premier tir nord-coréen depuis le début de l’année, et le premier depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche.

Trump "à 100% derrière le Japon"

Ce lancement de missile a eu lieu alors que se tient en même temps aux Etats-Unis un sommet entre le président américain et le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Donald Trump a réagi et a assuré se tenir "à 100% derrière le Japon" pour qui ce tir de missile est un acte intolérable. 

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Le missile a été tiré depuis une base à l’ouest de la Corée du Nord. L’engin a survolé tout le territoire nord-coréen et parcouru 500 km, avant de s’abîmer en mer du Japon. Ce tir a sans doute un premier objectif interne de propagande : le régime célèbre dans quelques jours l’anniversaire de Kim Jong-il, le père du dirigeant Kim Jong-un.

Pyongyang veut être reconnu comme puissance nucléaire

Mais le tir est surtout pour Pyongyang une façon d’attirer l’attention des Etats-Unis. Depuis l’élection de Donald Trump, Washington procède à un réexamen de sa politique nord-coréenne et la possibilité d'une "frappe préventive" sur le Nord a même été évoqué.

Kim Jong-un rappelle donc qu'il refuse de baisser la garde et qu'il ne cèdera pas aux sanctions internationales. Ce que veut Pyongyang, ce sont des négociations… et la reconnaissance de son statut de puissance nucléaire. Une reconnaissance que lui refusent les pays voisins, très préoccupés par ses récents progrès nucléaires et balistiques.

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