Corée du Nord : incertitudes autour d'un site d'essais nucléaires
Le 12 février dernier, le 3e essai nucléaire de la Corée du Nord a provoqué une condamnation presque unanime de la communauté internationale et une série de nouvelles sanctions. Depuis les tensions n'ont cessé de monter.
Selon le quotidien JoongAng Ilbo , citant une source officielle sud-coréenne, des mouvements de même nature que ceux observés avant le troisième essai atomique nord-coréen le 12 février dernier ont été détectés autour du site de Punggye-ri : "Nous tentons d'établir s'il s'agit d'une véritable préparation en vue d'un essai nucléaire ou d'un stratagème pour accentuer la pression sur nous (la Corée du Sud) et les Etats-Unis. " Des observations toutefois démenties par le ministère de la Défense sud-coréen.
Pyongyang évacue Kaesong
La Corée du Nord annonce le prochain retrait des 53.000 Nord-Coréens qui travaillent sur le site industriel intercoréen
de Kaesong. Un site commun aux deux Corées dont l'accès est interdit depuis mercredi dernier, au personnel sud-coréen et aux camions de livraison.
Le Japon en état d'alerte
De bson côté le Japon a ordonné dimanche à ses forces
armées d'abattre tout missile nord-coréen qui viserait son territoire. Un porte-parole du ministère de la Défense précise que cet ordre va se traduire par le déploiement en mer du Japon de destroyers équipés du système d'interception Aegis.
Et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé "d'urgence" la Corée du Nord "à ne pas prendre de mesures qui seraient une nouvelle provocation."
Vendredi, la Corée du Nord a averti qu'elle ne pouvait plus garantir la sécurité des missions diplomatiques à Pyongyang à compter du 10 avril.
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