Haut-Karabakh : la détresse des Arméniens qui ont fui la région
À Goris (Arménie), au milieu du chaos, des adolescents font du bénévolat jour et nuit pour aider celles et ceux qui ont quitté le Haut-Karabakh et qui arrivent par milliers dans cette petite ville. "On en fait plus pour ces gens que le gouvernement. Personne ne vient nous aider", déplore une bénévole. La Croix-Rouge trouve des solutions temporaires pour ceux qui sont sans-abri. Pour beaucoup, ils sont hébergés aux frais de l’État dans les hôtels de la ville.
La perte de leur terre
Ils sont éreintés, déboussolés et sous le choc d’avoir dû tout quitter dans l’urgence. Une femme se retrouve désormais seule avec ses six enfants. Son mari est retourné à Stepanakert (Haut-Karabakh) pour aider à évacuer la population. Pour elle, son futur est sans perspective. "Toute cette aide humanitaire est d’aucun intérêt pour moi, car j’ai tout laissé derrière moi. Je n’ai pas besoin d’argent, j’ai besoin de rien", indique cette mère de famille. Après l'exode, c’est le deuil de la perte de leur terre qui prend le dessus pour les Arméniens du Haut-Karabakh.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.