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Haut-Karabakh : l'Azerbaïdjan et l'Arménie signalent des accrochages et des victimes, malgré le cessez-le-feu

Bakou et Erevan s'accusent mutuellement d'avoir rompu la trêve.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Publié Mis à jour
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Une maison incendiée par ses habitants arméniens avant l'arrivée des soldats azerbaïdjanais lors de la prise de contrôle du territoire, à Kalbajar, dans le Haut-Karabakh, le 14 novembre 2020. (ANTONI LALLICAN / HANS LUCAS / AFP)

Ce sont les premières victimes signalées depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 10 novembre. Le ministère de la Défense de l'Azerbaïdjan a annoncé dimanche 13 décembre que des affrontements survenus au cours des dernières semaines dans la région du Haut-Karabakh avaient fait quatre morts côté azerbaïdjanais. Les autorités arméniennes ont pour leur part fait état de six blessés dans leurs rangs.

A Bakou, le gouvernement azerbaïdjanais a déclaré que les accrochages étaient survenus dans un secteur passé sous son contrôle dans le cadre du cessez-le-feu, conclu sous l'égide de la Russie. Selon ses dires, l'opération militaire, menée vendredi et samedi, visait à anéantir ou repousser les forces ennemies responsables de ces attaques meurtrières contre les troupes azerbaïdjanaises. A Erevan, les autorités déclarent à l'inverse que les forces arméniennes ont repoussé des tentatives d'intrusion azerbaïdjanaises dans des territoires censés rester aux mains des séparatistes.

"Des négociations en cours"

Les forces russes déployées dans la région pour superviser la cessez-le-feu n'ont pas signalé d'affrontements majeurs, mais ont fait état d'une violation de la trêve durant le week-end. Le ministère arménien des Affaires étrangères a déclaré que les forces russes n'étaient cependant pas présentes dans le secteur où sont survenus les accrochages. Le ministère arménien de la Défense a indiqué dans un communiqué distinct que "des négociations sont en cours entre militaires arméniens, russes et azerbaïdjanais pour résoudre la situation (...) et garantir le retour des parties à leurs positions antérieures".

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