Conflit au Haut-Karabakh : les Arméniens vivant dans la région sont inquiets
Sous l’œil de soldats russes, des civils sont évacués des zones les plus dangereuses du Haut-Karabakh. Hommes, femmes et enfants sont conduits dans des centres accueils. Jeudi 21 septembre, c’est la fin d’une épreuve de quelques jours, après l’offensive éclair de l’Azerbaïdjan dans cette enclave à majorité arménienne. Des centaines de morts en quelques jours, et surtout une capitalisation des séparatistes arméniens.
Des habitants inquiets
Ces derniers n’ont pas reçu le soutien qu’ils espéraient de la part de l’Arménie. Dans un discours à la Nation, mercredi 20 septembre, le Premier ministre arménien s’est contenté d’appeler la paix. Une partie de la population a crié sa colère dans les rues de la capitale. "L’ensemble de la Nation, la majorité n’est pas d’accord avec cela. Personne n’est d’accord avec cela. Notre gouvernement est inactif. Il ne fait rien", déplore un homme.
L’avenir des 120 000 habitants du Haut-Karabakh reste incertain. La majorité des habitants sont arméniens et craignent des représailles. La Russie de son côté a demandé que le respect des droits et la sécurité des habitants soit garantie par l’Azerbaïdjan.
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