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Comment faire face à une marée noire en Arctique ?

C'est l'objet d'une réunion aujourd'hui dans l'archipel du Svalbard en Norvège avec les acteurs de l'industrie pétrolière pour se préparer à une éventuelle catastrophe.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Les fonds marins arctiques renfermeraient des quantités importantes de pétrole et de gaz exploitables © MaxPPP)

Il n'y a pas que des ours polaires dans l'Arctique, l'espèce est même devenue l'emblème du changement climatique. En effet, la surface de la banquise en été, a diminué de moitié en 35 ans. Sa fonte rend l'eau plus douce. Au lieu de renvoyer les rayons du soleil vers le ciel par sa blancheur, ils touchent directement la mer et la réchauffe. La reproduction des espèces maritimes est plus lente et plus rare en raison du réchauffement de l'eau. Les baleines, bélugas, et autres poissons cherchent le froid et remontent vers le Nord. Le plancton, qui est à la base de la chaine alimentaire en est aussi affecté. Cependant, les pays limitrophes de cet océan ne comptent pas renoncer à cet eldorado qu'il représente : près de 15% des réserves pétrolières mondiales et 30% des réserves gazières.

Des autorisations d'exploitation des ressources

Shell vient d'ailleurs d'obtenir une autorisation de recherche de pétrole au large de l'Alaska par Barack Obama. De son côté, Total compte exploiter le gaz au large de la Russie, une zone très éloignée des côtes. Elle est hostile à cause du froid mais aussi des vagues qui rendent les éventuelles opérations de sauvetage encore plus difficiles qu'ailleurs. Cette réunion en Norvège vise donc à organiser une force d'intervention internationale en cas de marée noire avec des bases arrière dans les différents pays concernés : la Russie, les Etats-Unis, le Canada, le Danemark, la Norvège, la Finlande et la Suède. Ils savent tous qu'une marée noire aurait des conséquences catastrophiques dans la région.

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