Tibet : le Parti communiste chinois étend son emprise à l’université
À l’Université du bouddhisme tibétain, les portraits du dalaï-lama ont été remplacés par ceux de Xi Jinping et de Mao Zedong.
Les portraits de Xi Jinping et de Mao Zedong ont remplacé celui du dalaï-lama, interdit au Tibet. Dans cette université bouddhiste, au pied de l’Himalaya, les 900 futurs moines suivent des cours d’anglais, de chinois et d’histoire du Parti communiste chinois. Soixante-dix ans après l’invasion du Tibet, le gouvernement chinois se flatte d’y avoir apporté infrastructures et développement économique. Mais la liberté d’expression est muselée.
"Sans le parti, il n’y a pas moyen d’avoir cette école"
À la tête de l’université, c’est un membre du Parti communiste chinois. "Sans le parti, il n’y a pas moyen d’avoir cette école. La majorité des moines sont reconnaissants envers le parti de tout leur cœur", indique Gesang Wangdui, vice-président de l’Université du bouddhisme tibétain. Les partisans du dalaï-lama accusent Pékin d’avoir éradiqué la culture et la religion tibétaines avec la destruction de milliers de temples et une immigration chinoise massive.
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