Cet article date de plus d'onze ans.
Le Xinjiang ouïghour provoque l'expulsion d'une journaliste française de Chine
La correspondante de l'hebdomadaire français L'Obs, Ursula Gauthier, expulsée de Chine, est arrivée le 1er janvier à Paris. Elle était accusée parles autorités d'avoir «défendu de manière flagrante» des actes terroristes dans un article. C'est pour avoir évoqué la situation des Ouighours dans le Xinjuang que la journaliste a subi les foudres de Pékin. Un sujet que Géopolis a souvent abordé.
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Voici, par exemple un article que nous avions publié en 2013.
François Hollande a «évoqué» la question des droits de l'Homme et les tensions régionales avec la nouvelle direction chinoise à Pékin. Et ce, alors même que la présidente en exil du Congrès mondial ouïghour, Rebiya Kadeer, était en France le 23 avril 2013. Et que des violences secouent une nouvelle fois la région turcophone et musulmane du Xinjiang.
Le 23 avril, 21 personnes ont trouvé la mort dans des violences dans le district de Barchuk, à l'est de la ville Kachgar. Les affrontements y auraient commencé, selon le site internet de presse officiel Tianshan, après une opération policière. Les autorités chinoises accusent des membres de l'ethnie turcophone et musulmane ouïghoure d'en être à l'origine.
Le ministère des Affaires étrangères chinois dénonce des éléments «terroristes» qui perturbent «la situation actuelle (…) globalement bonne» au Xinjiang, région autonome située aux confins occidentaux de la Chine. Selon Pékin, ils font «tout leur possible pour faire dérailler la voie de la stabilité et du développement». La représentante en exil des Ouïghours, Rebiya Kadeer, évoquant sa région, parle, elle, de «l’autre Tibet».
Le Xinjiang vit au rythme de fortes tensions entre l’ethnie Han, majoritaire en Chine, et les Ouïghours. La zone a déjà connu des troubles meurtriers lors des étés 2009 et 2011.
De nombreux Ouïghours, qui sont près de neuf millions dans la région, dénoncent la répression culturelle et religieuse dont ils sont victimes, dans le cadre de leur assimilation à une population majoritairement Han. Ces derniers sont les acteurs du développement économique voulu par le gouvernement central dans cette région pauvre mais possédant d'abondantes ressources naturelles.
Selon Le Monde du 24 avril, citant le témoignage d’un blogueur américain vivant au Xinjiang, les autorités chinoises ont ordonné le blocage sur le réseau social Weibo du mot-clé Selibuya, qui correspond au nom de la ville dans laquelle les affrontements ont eu lieu.
François Hollande a «évoqué» la question des droits de l'Homme et les tensions régionales avec la nouvelle direction chinoise à Pékin. Et ce, alors même que la présidente en exil du Congrès mondial ouïghour, Rebiya Kadeer, était en France le 23 avril 2013. Et que des violences secouent une nouvelle fois la région turcophone et musulmane du Xinjiang.
Le 23 avril, 21 personnes ont trouvé la mort dans des violences dans le district de Barchuk, à l'est de la ville Kachgar. Les affrontements y auraient commencé, selon le site internet de presse officiel Tianshan, après une opération policière. Les autorités chinoises accusent des membres de l'ethnie turcophone et musulmane ouïghoure d'en être à l'origine.
Le ministère des Affaires étrangères chinois dénonce des éléments «terroristes» qui perturbent «la situation actuelle (…) globalement bonne» au Xinjiang, région autonome située aux confins occidentaux de la Chine. Selon Pékin, ils font «tout leur possible pour faire dérailler la voie de la stabilité et du développement». La représentante en exil des Ouïghours, Rebiya Kadeer, évoquant sa région, parle, elle, de «l’autre Tibet».
Le Xinjiang vit au rythme de fortes tensions entre l’ethnie Han, majoritaire en Chine, et les Ouïghours. La zone a déjà connu des troubles meurtriers lors des étés 2009 et 2011.
De nombreux Ouïghours, qui sont près de neuf millions dans la région, dénoncent la répression culturelle et religieuse dont ils sont victimes, dans le cadre de leur assimilation à une population majoritairement Han. Ces derniers sont les acteurs du développement économique voulu par le gouvernement central dans cette région pauvre mais possédant d'abondantes ressources naturelles.
Selon Le Monde du 24 avril, citant le témoignage d’un blogueur américain vivant au Xinjiang, les autorités chinoises ont ordonné le blocage sur le réseau social Weibo du mot-clé Selibuya, qui correspond au nom de la ville dans laquelle les affrontements ont eu lieu.
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