Le footballeur allemand Mesut Ozil apporte son soutien aux Ouïghours, la Chine lui répond
Dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux, le milieu de terrain allemand d'origine turque a vivement condamné la répression de la minorité musulmane en Chine. Le gouvernement de Pékin n'a pas apprécié.
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"Si Monsieur Ozil en a l'occasion, nous serons heureux qu'il se rende au Xinjiang pour se rendre compte." Voilà le message envoyé, lundi 16 décembre, par le gouvernement de Pékin au footballeur Mesut Ozil. Un porte-parole de la diplomatie chinoise estime que le milieu de terrain allemand d'origine allemande a été trompé par "de fausses informations".
Dans une publication postée sur Instagram et sur Twitter, vendredi 13 décembre, le numéro 10 des Gunners a condamné la politique de sécurité maximale dans cette région du nord-ouest du pays, où Pékin est accusé d'avoir interné jusqu'à un million de musulmans. "Des Corans sont brûlés... des mosquées détruites... les écoles islamiques interdites... des intellectuels religieux tués les uns après les autres... Des frères envoyés par la force dans des camps", s'est indigné le joueur dans un message diffusé en langue turque.
La polémique ne s'est pas arrêtée là. La chaîne publique chinoise CCTV a carrément décidé de retirer de sa programmation le match de Premier League anglaise entre Arsenal et Manchester City, qui se jouait dimanche 15 décembre. La veille, Arsenal avait pris ses distances par rapport aux propos de son joueur, affirmant que le club avait "toujours adhéré au principe de ne pas s'impliquer dans la politique".
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