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Le 71e anniversaire de la République populaire de Chine est marqué par des mobilisations qui dénoncent l'oppression

Un rassemblement a lieu à Paris jeudi 1er octobre en fin de journée  pour manifester contre la situation des Ouighours, des Tibétains ou encore des Hongkongais. 

Article rédigé par franceinfo - Nathanaël Charbonnier, Edité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats à Pekin le 1er octobre pour la fête nationale chinoise.  (NICOLAS ASFOURI / AFP)

Alors que Pékin célèbre jeudi 1er octobre le 71e anniversaire de la création de la république populaire de Chine, des manifestations ont lieu dans plusieurs villes de la planète pour dénoncer la violence du régime. À Paris, un rassemblement aura lieu en fin de journée pour rappeler que la Chine oppresse les Ouighours, les Tibétains, les Hongkongais ou encore les Taiwanais. 

Une tribune signée contre un crime contre l'humanité 

En France, la mobilisation a pris également la forme d'une tribune publiée mercredi 30 septembre par diverses personnalités dans libération qui demandent à la communauté internationale d'agir vite contre un crime contre l'humanité. Parmi les signataires, on retrouve le député PS Raphaël Glucksmann, l'acteur Omar Sy, l'écrivain Salman Rushdie ou encore l'économiste Thomas Piketty. 

Selon André Gattolin, sénateur et co-président de l'alliance inter-parlementaire sur la Chine, il ne faut pas oublier que la république de Chine rime aussi avec non respect des droits de l’homme. Et d'après lui, plus on en sait sur ce pays, plus on est horrifié : "Pour moi on est franchement dans un régime totalitaire. J'avais fait scandale dans un magazine en disant qu'on est à l'avènement d'un quatrième Reich mais je crois qu'on peut dire qu'on est dans une version 2.0 de la dictature post-communiste autoritaire avec le contrôle total des personnes et des identités." 

"Créer un mouvement de masse" 

Toutes les minorités ont décidé de s'unir pour manifester afin de se faire entendre. "Nous essayons de créer ce mouvement de masse pour que les gens sortent du silence", explique Yankey, membre de l'association étudiants pour un Tibet libre. "On sait qu'il y a des peuples qui sont en train de disparaître, d'être effacés par le parti communiste chinois. Je pense que c'est en étant tous ensemble qu'on peut vraiment faire bouger les choses." 

Les organisateurs de cette journée de mobilisation demandent aussi aux consommateurs de ne pas acheter les produits chinois suspectés d'avoir été fabriqués avec de la main d'œuvre forcée. Sur ce point, 83 multinationales seraient concernées.

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