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Manifestation à Hong Kong : des heurts près du Bureau de liaison chinois

Des dizaines de milliers de manifestants sont une nouvelle fois sortis dans les rues de la mégapole malgré l'interdiction des autorités.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des manifestants pro-démocratie au milieu des gaz lacrymogènes, le 28 juillet 2019, à Hong Kong. (ANTHONY WALLACE / AFP)

Une nouvelle journée de violences. La police de Hong Kong a tiré encore une fois, dimanche 28 juillet, du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc sur des manifestants pro-démocratie, sortis par dizaines de milliers dans les rues au cœur de la mégapole malgré l'interdiction des autorités.

La contestation contre le gouvernement local pro-Pékin, qui entre dans sa huitième semaine, est marquée pour le deuxième jour consécutif par des incidents après des violences samedi lors d'une manifestation, également interdite, à Yuen Long près de la frontière chinoise.

De nombreuses arrestations

Les heurts de dimanche se sont produits en fin d'après-midi près du Bureau de liaison du gouvernement chinois à Hong Kong, symbole de la présence chinoise et déjà cible une semaine auparavant de jets d'œufs et de graffitis. Pékin avait dénoncé des actes "absolument intolérables" et appelé à "punir les coupables".

La tension avait grimpé tout au long de l'après-midi alors qu'une foule de plusieurs dizaines de milliers de manifestants arpentait les rues, bravant l'interdiction de la police qui n'avait autorisé qu'un rassemblement statique dans un parc. Un groupe d'environ 200 manifestants parvenu jusqu'au Bureau de liaison s'est retrouvé face à face avec la police anti-émeutes qui gardait en force le bâtiment. La police a appelé les manifestants par haut-parleurs à mettre fin à leur "rassemblement illégal" avant de tirer du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc.

Les manifestants ont riposté avec des briques et des pierres puis ont été repoussés par une charge des policiers munis de matraques. Des journalistes ont vu des policiers procéder à de multiples arrestations. Deux journalistes étaient soignés après avoir été blessés et un manifestant avait le visage ensanglanté.

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