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En images Hong Kong : comment le bras de fer s'est intensifié entre manifestants et forces de l'ordre

Article rédigé par franceinfo
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Ces derniers jours, le ton monte entre les autorités hongkongaises et les manifestants opposés à la mainmise de Pékin sur le territoire, laissant craindre une répression musclée de l'armée chinoise. 

Des sit-in pacifistes aux affrontements avec les forces de l'ordre. Depuis le 9 août, la situation se tend chaque jour davantage à Hong Kong, entre occupations de l'aéroport du territoire autonome et riposte musclée des forces de l'ordre chinoise. Après le passage à tabac de deux touristes chinois à l'aéroport par des manifestants, mardi 13 août, la cheffe de l'exécutif hongkongais pro-Pékin Carrie Lam a mis en garde ces derniers : "La violence, que ce soit son utilisation ou son apologie, poussera Hong Kong sur un chemin sans retour et plongera la société hongkongaise vers une situation très inquiétante et dangereuse."

En réaction à cette mobilisation sans précédent, le gouvernement central chinois a lui aussi haussé le ton, laissant craindre un durcissement de la répression. Les méthodes des manifestants, qui se sont radicalisées ces dernières semaines, sont décrites par Pékin comme "des signes de terrorisme". Des vidéos de propagande, diffusées par l'armée chinoise sur les réseaux sociaux, font désormais état d'"exercice de grande ampleur" visant à intimider les manifestants. Franceinfo revient en images sur ce rapport de force. 

Un manifestant avec un masque à gaz pointe un laser, signe de protestation contre les violences policières, devant le commissariat de Shum Shui Po, à Hong Kong (Chine), le 14 août 2019.  (VERNON YUEN / NURPHOTO / AFP)
Des policiers gardent un pont piéton à Hong Kong, le 14 août 2019, alors que des centaines de manifestants sont rassemblés devant leur commissariat.  (VERNON YUEN / NURPHOTO / AFP)
Des employés d'hopitaux publics portent de faux pansements imbibés de sang à l'oeil, le 13 août 2019, pour dénoncer les violences policières qui ont coûté un oeil à une femme. Les manifestants ont très vite adopté le slogan "Oeil pour oeil".  (EYEPRESS NEWS / AFP)
Une passante se couvre le visage après que la police a lancé des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants, le 14 août 2019 dans le quartier hongkongais de Sham Shui Po.   (MANAN VATSYAYANA / AFP)
Les manifestants bloquent l'entrée des terminaux de l'aéroport d'Hong Kong, après des affrontements avec les forces de l'ordre, dans la soirée du 13 août 2019. Un deuxième sit-in était organisé dans le hall de l'aéroport, malgré les mises en garde des autorités sur un durcissement de la répresison.  (MANAN VATSYAYANA / AFP)
Un homme blessé après son passage à tabac par des manifestants qui le suspectaient d'être un espion chinois, le 14 août 2019. Le gouvernement chinois a qualifié ces actes de "terrorisme".  (ANTHONY WALLACE / AFP)
Un premier sit-in à l'aéroport d'Hong Kong pour dénoncer les violences policières, le 12 août 2019, force les autorités à suspendre l'activité de l'aéroport. (VERNON YUEN / NURPHOTO / AFP)
Deux jeunes manifestantes à l'aéroport d'Hong Kong, le 14 août 2019, portent un message à destination des touristes. "Chers touristes, nous sommes pronfondément désolés pour ce qu'il s'est passé hier. Nous étions désespérés et avons pris de mauvaises décisions. Nous vous prions d'accepter nos excuses", peut-on lire sur leur pancarte.  (SHIOMI KADOYA / YOMIURI / AFP)
Des chars et personnels armés dans la baie de Shenzhen, à la frontière hongkongaise et à proximité du stade où des entraînements militaires de grande empleur ont lieu, le 15 août 2019. La crainte d'une intervention musclée est grandissante. (STR / AFP)
Des milliers de militaires chinois sont rassemblés dans le stade de Shenzhen, à la frontière entre la Chine et Hong Kong, le 15 août 2019. (STR / AFP)

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