Les Chinois tapent à la porte du nucléaire français depuis plusieurs années. Mais au-delà de l'Hexagone, tout le secteur européen de l'énergie intéresse le pays. Mais pourquoi un tel intérêt ?
L'offensive chinoise sur des fleurons européens de l'énergie : des investissements massifs dans plusieurs pays. Au Portugal, la Chine a racheté l'équivalent d'EDF ; une opération en cours acceptée par Lisbonne. Présence aussi en Italie, dans les réseaux de gaz et électricité. En Allemagne, au Danemark et en Grèce, ce sont les parcs éoliens qui intéressent la Chine. Enfin, en Angleterre, c'est grâce aux Chinois qu'EDF a pu implanter un de ses réacteurs sur le territoire. Au total, 29 milliards d'euros pour toutes ces acquisitions. Mais pourquoi un tel appétit ?
Pourquoi un tel engouement pour l'énergie européenne ?
"C'est un investissement qui rapporte et en plus c'est un investissement stable, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'aléas", décrypte Jacques Percebois, directeur du Centre de Recherche de l'Énergie. Mais sur le vieux continent, un premier risque est à prévoir au niveau du transfert des technologies. Si les Chinois améliorent leur savoir-faire, ils pourront demain concurrencer les Européens. Autre enjeu, la dépendance vis-à vis de la Chine, autrement dit, la perte de souveraineté.
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