"Avec la Chine, nous souhaitons parler clairement de ce qui nous gêne et pouvoir critiquer", dit la présidente de la Commission européenne
"Nous souhaitons un échange ouvert", insiste Ursula von der Leyen qui évoque trois points essentiels, notamment les droits de l'homme, Internet et les cyberattaques.
Écologie, commerce, droits de l'homme... "Avec la Chine, nous souhaitons parler clairement de ce qui nous gêne et pouvoir critiquer", a déclaré vendredi 26 juin sur France Inter Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
"Nous souhaitons que la Chine s'attaque au problème du changement climatique, qu'elle passe à l'action dans le domaine écologique", a d'abord souligné Ursula von der Leyen.
Autres points noirs, la concurrence commerciale et les droits de l'homme
"Nous sommes bien sûr concurrents aussi dans l'économie et nous attendons un accès aux marchés chinois identique à l'accès qu'ont les Chinois en Europe. Et nous souhaitons des règles de concurrence transparentes et équitables. Concernant les aides accordées aux entreprises chinoises, nous sommes concurrents et nous souhaitons un échange ouvert".
Et troisièmement, autre point que nous critiquons, ce sont les droits de l'homme et le sujet d'Internet et des cyberattaques, là-dessus, nous avons un discours très clair."
Les États-Unis, "une amitié transatlantique importante"
Également interrogée sur la relation de 'l'Europe avec les États-Unis, la présidente de la Commission européenne a avoué qu'il y a "des points de désaccord, des divergences avec la Maison Blanche. Mais je sais pertinemment que l'Europe est là en fait pour défendre les valeurs de la démocratie (…) Par principe, je sais que nous Européens et les Américains ont un lien d'amitié de longue date, que nous partageons des valeurs communes. Cette amitié transatlantique est importante".
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