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A Hong Kong, le chariot est le symbole de l’inégalité sociale
C’est l’outil du livreur comme du chiffonnier. A Hong Kong, les chariots sont omniprésents et très souvent poussés par des personnes âgées. Un petit boulot mal payé qui permet tout juste de vivre dans la mégapole chinoise.
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A Hong Kong, les travailleurs ne cotisent pour la retraite que depuis 2000. Aussi, un tiers des seniors vit sous le seuil de pauvreté. Une façon de survivre est de participer à la collecte des déchets de la ville.
Des vieillards, hommes ou femmes, poussent ainsi à longueur de journée des chariots chargés de cartons, bonbonnes vides, déchets en tous genres de la bouillonnante citée.
Ces chariots, au bout de la chaîne de la distribution, sont devenu un symbole de Hong Kong. Construits ici, adaptés à la géographie et à l'économie de la ville.
On estime à 10.000 le nombre de ces chiffonniers.
Mais derrière l’image d’Epinal, il y a un travail harassant et peu rémunérateur. Certains ne gagnent pas plus de 2 euros par jour, selon l'enquête de l'AFP. Le chariot est le marqueur d’une société inégalitaire, qui laisse des vieillards s’épuiser à pousser de lourdes charges, parfois au péril de leur vie. En six mois, on a compté onze accidents.
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