Chili : les autorités appellent au calme après cinq semaines de violences
Le gouvernement chilien a lancé samedi 23 novembre un appel au calme devant la recrudescence des violences dans les manifestations lancées depuis cinq semaines.
Ils n'ont pas renoncé. Des centaines de milliers de Chiliens se sont rassemblés, samedi 23 novembre, dans les rues de Santiago pour la sixième semaine consécutive. Concert de casseroles pour dénoncer la vie chère, les inégalités sociales. Une colère toujours intacte contre leur gouvernement. "Ras le bol de cette élite, de cette classe politique qui s'est remplie les poches pendant trente ans", lance un manifestant au micro de franceinfo.
Une répression inédite
Sous leur bouclier, des manifestants cagoulés harcèlent les forces de l'ordre à coup de pavés. Réplique immédiate : gaz lacrymogènes et canons à eau pour les disperser. Des affrontements de plus en plus violents et chaque jour des blessés : plus de 2 000 depuis le début de la contestation. Elle s'est étendue cette semaine à d'autres grandes villes chiliennes. Malgré l'appel au calme des autorités, les troubles ont déjà fait 23 morts, dont un garçon de 13 ans, renversés par un camion. Le déclenchement de la contestation : l'augmentation du prix du ticket de métro. Le gouvernement a fini par y renoncer sans parvenir à enrayer la plus grande crise sociale qu'ait connue le Chili depuis 30 ans.
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