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Centrafrique : un détachement français attaqué

Les affrontements ont duré trois heures, à 450 km au nord-ouest de Bangui. Il a fallu l'intervention d'armes lourdes et d'avions de chasse pour venir à bout des rebelles. Aucun soldat français n'a été blessé.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Siegfried Modola Reuters)

La soirée a été très chaude en Centrafrique. Un violent accrochage s'est produit près de Boguila, à 450 km au nord-ouest de Bangui la capitale - c'est là qu'une attaque meurtrière à l'hôpital s'était déjà produite il y a une dizaine de jours, une attaque qui a conduit Médecins sans frontières à suspendre ses activités pendant une semaine.

Lundi en fin d'après-midi, des soldats français de la force Sangaris ont été attaqués par un groupe d'une quarantaine de personnes, lourdement armées. "Quand nous sommes arrivés à hauteur de cette localité, dans le cadre d'une mission de reconnaissance de Bossangoa à Paoua, nous avons eu des informations sur la progression rapide d'éléments lourdement armés qui se dirigeaient vers Boguila. Nous nous sommes déployés pour protéger la ville et barrer la route de cette colonne" , raconte le colonel Gilles Jarron, porte-parole de l'Etat-major.

Trois heures d'affrontements

"Les éléments armés ont immédiatement engagé le combat. Les combats ont duré trois heures et une partie de la colonne a été détruite, les autres se sont exfiltrés" . Pour en venir à bout, les Français ont tout de même eu recours à de l'armement lourd, mortiers, missiles anti-chars. Et à un appui d'avions de chasse venus de N'Djamena.

Aucun soldat français n'a été blessé.

Selon le colonel Jarron, les rebelles pourraient être "la bande armée à l'origine des exactions" rapportées ces derniers jours.

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