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Centrafrique : Hollande appelle au calme

Le président français appelle dimanche soir "toutes les parties" en Centrafrique à "cesser les hostilités". François Hollande demande également aux autorités du pays de garantir la sécurité des ressortissants étrangers. Dimanche le président centrafricain François Bozizé s'est dit près à former un gouvernement de coalition avec les rebelles, alors que ceux-ci sont maintenant aux portes de la capitale.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Luc Gnago Reuters)

François Hollande "suit avec la plus grande attention les derniers développements " en Centrafrique, indique dimanche soir un communiqué de l'Elysée. "Notamment après la rencontre " entre le chef de l'Etat centrafricain François Bozizé et le président de l'Union Africaine (UA) Thomas Boni Yayi.

Dimanche, à l'issue de cette rencontre, le président centrafricain s'est dit prêt à former un gouvernement de coalition avec les rebelles et a accepté le principe de pourparlers de paix, sans conditions préalables. Une annonce qui intervient alors que les rebelles de Séléka sont maintenant aux portes de la capitale.

Près de 600 militaires français à Bangui

Le président français "appelle toutes les parties à cesser les hostilités et à dialoguer ", poursuit le communiqué. "La France rappelle également que toutes les mesures pour garantir la sécurité des communautés françaises et étrangères doivent être prises par les autorités en place ", alors que la tension est de plus en plus vive dans la capitale. Mercredi plusieurs centaines de personnes s'en étaient prises à l'ambassade de France. En tout, 580 militaires français sont présents pour assurer la sécurité sur place.

Pour l'instant, François Hollande n'a pas réagi à la demande du président centrafricain de rencontrer le président français. "Je profite de l'occasion pour adresser au président français ma disponibilité pour le rencontrer. Je crois qu'au cours de cette rencontre, nous pourrons débattre des questions profondes qui intéressent la République Centrafricaine, ce pays qui a trop souffert ", a déclaré François Bozizé dimanche.

 

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