: Vidéo Fusillade à Ottawa : "J'ai entendu des cris et des douilles tomber par terre"
"Pour l'instant, on nous conseille de garder les portes barrées et de nous éloigner des fenêtres", confie à France 2 le secrétaire principal du chef de l'opposition canadienne, toujours barricadé à l'intérieur du bâtiment.
La confusion est totale à Ottawa. Une fusillade a éclaté, mercredi 22 octobre, dans et autour du Parlement canadien. Le bilan est lourd puisque, pour l'instant, un soldat a été tué et deux autres personnes ont été blessées. Un assaillant, qui pourrait être accompagné par un complice, a été abattu par les forces de l'ordre peu après cette attaque, a indiqué la police de la capitale canadienne. Des recherches sont actuellement en cours dans la ville pour trouver un éventuel autre tireur.
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Les parlementaires se sont barricadés dans l'enceinte du Parlement pour se protéger du tireur. L'un d'eux, contacté par France 2, revient sur ces événements :"Il semble que tous les députés sont sains et saufs, annonce Karl Bélanger, secrétaire principal du chef de l'opposition canadienne. Mais pour l'instant, on nous conseille de garder les portes barrées et de nous éloigner des fenêtres."
Les journalistes présents pour la session parlementaire du jour sont aussi bloqués à l'intérieur du bâtiment. Un cameraman évoque ainsi les coups de feu qu'il a entendus dans les couloirs : "Je pensais que c'était des pétards qui avaient pété au début", confie Pierre Laurent de TVA Nouvelles au micro de France 2. Il s'est rendu compte que le Parlement était victime d'une attaque quand il a "entendu les douilles tomber par terre et les cris des gardes de sécurité qui couraient après cette personne [l'assaillant]."
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