Une marée humaine déferle dimanche 15 mars sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro, mais surtout à São Paulo. Les manifestations ont été très importantes dans tout le Brésil. Près d'1,5 million de Brésiliens ont crié leur colère contre la présidente Dilma Rousseff. "Dilma dégage ! Le Brésil ne te veut pas", déclare une manifestante.Au cœur des critiques : la corruption et l'affaire Petrobras. La justice brésilienne enquête sur 49 hommes politiques soupçonnés d'avoir touché des pots-de-vin du groupe étatique. La plupart des mis en cause sont des membres de la coalition au pouvoir, de quoi faire vaciller la présidente, déjà accusée de mettre le pays au régime sec."Rompre le pacte démocratique"Dilma Rousseff s'est défendue face à la presse en début de semaine. "L'élection est terminée. Il y a eu un premier tour, un deuxième tour, le troisième tour ne peut pas se produire, à moins que vous ne souhaitiez rompre le pacte démocratique".