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Le Brésil intensifie sa lutte anti-sida avant le Mondial
A l’heure du Canarval de Rio et à quatre mois de la Coupe du monde de football, le ministère de la Santé brésilien va fournir gratuitement des millions de préservatifs.
Des tests rapides de dépistage du VIH seront également distribués pour établir un diagnostic précoce. Le Brésil mène ainsi depuis plusieurs années une politique anti-sida parmi les plus efficaces de la planète.
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«S'il y a la fête, grosse fête ou petite fête, il faut y aller avec un préservatif». Ce message de prévention du ministère de la Santé s’adresse aux millions de festivaliers qui envahissent Rio pendant le carnaval du 28 février au 8 mars 2014. Le gouvernement distribuera alors 104 millions de préservatifs. Durant ces huit jours de festivités, la mairie de Rio s'attend à accueillir 918.000 touristes, soit 2% de plus qu'en 2013.
«Intensifier la prévention»
Diffusée à la télévision, dès le 25 février, la première campagne de prévention montre des images du plus grand spectacle de rue du monde. Elle sera suivie d'une deuxième campagne en vue de la Coupe du monde qui se déroule du 12 juin au 13 juillet 2014. Les slogans, «Protège le but» et «Onze unis pour la santé», s'adresseront aux 600.000 touristes étrangers. Ceux-ci s'ajouteront aux trois millions de Brésiliens qui se déplaceront dans le pays.
«Nous voulons intensifier la prévention avec l'utilisation des préservatifs et des tests rapides de sida», a expliqué le ministre de la Santé au sujet du dépistage gratuit consistant à piquer le doigt pour un résultat en quelques minutes.
Prévention et traitement
Dans un pays de 200 millions d'habitants, où les catholiques sont majoritaires, le Brésil est à la pointe de la prévention du sida. En 2013, près de 610 millions de préservatifs ont été distribués gratuitement par des ONG. Depuis plusieurs années, les politiques menées sur le VIH lient étroitement la prévention au traitement. Alors que la pandémie touchent les populations les plus vulnérables, les quelque 340.000 Brésiliens malades recensés dans le pays ont tous ont accès à un traitement antirétroviraux, quelle que soit leur situation économique.
Mais la découverte de nouveaux cas dans le pays reste un défi: on estime à «150.000 ceux qui ignorent qu’ils sont porteurs du virus», indiquait récemment le directeur santé du ministère, Jarbas Barbosa.
«Intensifier la prévention»
Diffusée à la télévision, dès le 25 février, la première campagne de prévention montre des images du plus grand spectacle de rue du monde. Elle sera suivie d'une deuxième campagne en vue de la Coupe du monde qui se déroule du 12 juin au 13 juillet 2014. Les slogans, «Protège le but» et «Onze unis pour la santé», s'adresseront aux 600.000 touristes étrangers. Ceux-ci s'ajouteront aux trois millions de Brésiliens qui se déplaceront dans le pays.
«Nous voulons intensifier la prévention avec l'utilisation des préservatifs et des tests rapides de sida», a expliqué le ministre de la Santé au sujet du dépistage gratuit consistant à piquer le doigt pour un résultat en quelques minutes.
Prévention et traitement
Dans un pays de 200 millions d'habitants, où les catholiques sont majoritaires, le Brésil est à la pointe de la prévention du sida. En 2013, près de 610 millions de préservatifs ont été distribués gratuitement par des ONG. Depuis plusieurs années, les politiques menées sur le VIH lient étroitement la prévention au traitement. Alors que la pandémie touchent les populations les plus vulnérables, les quelque 340.000 Brésiliens malades recensés dans le pays ont tous ont accès à un traitement antirétroviraux, quelle que soit leur situation économique.
Mais la découverte de nouveaux cas dans le pays reste un défi: on estime à «150.000 ceux qui ignorent qu’ils sont porteurs du virus», indiquait récemment le directeur santé du ministère, Jarbas Barbosa.
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