Ils ont saccagé les pièces, brisé les vitres et détruit le matériel informatique. Au Congrès, à la Cour suprême ou au sein du palais présidentiel, situés à Brasilia (Brésil), des militants radicaux de Jair Bolsonaro ont cassé tout ce qu'il pouvait, dimanche 8 janvier. En début d'après-midi, dimanche, des milliers de partisans de Jair Bolsonaro ont forcé les cordons de sécurité et envahi la place des trois pouvoirs. Au total, l'assaut a duré quatre heures.Lula condamne l'invasionLe président Lula, en fonction depuis une semaine, a condamné très fermement l'invasion. "Ce sont de véritables vandales qui détruisent tout sur leur passage. Nous pensons qu'il y a eu un manque de sécurité, et je tiens à vous dire que tous ceux qui ont fait ça seront retrouvés et punis", a déclaré le président brésilien. Les partisans de Jair Bolsonaro refusent d'admettre la victoire de Lula à l'élection présidentielle du 30 octobre dernier. Depuis la Floride (États-Unis) où il se trouve, c'est du bout des lèvres que Jair Bolsonaro a condamné l'invasion de ces bâtiments publics.