Jour décisif au palais présidentiel de Brasilia, au Brésil. Jair Bolsonaro signe un décret emblématique de sa politique populiste, qui permet aux Brésiliens d'avoir chez eux plusieurs armes à feu. En signant ce décret, il tient ainsi l'une de ses promesses de campagne. Il compte également éradiquer toute idéologie socialiste ou communiste et a pour cela licencié 300 fonctionnaires, dont certains n'étaient que des employés administratifs sans rôle politique. Tous sont accusés d'avoir affiché avant l'élection leur opposition au président.Une politique hostile aux indigènesLa croisade idéologique passe également par les livres scolaires. Jair Bolsonaro veut supprimer l'obligation de montrer la diversité ethnique du peuple brésilien. Sur ce dossier, le président brésilien a dû reculer, face à un véritable tollé. Aux yeux de Jair Bolsonaro, les indigènes, qui vivent sur des territoires protégés, ont trop de terres et, autre mesure phare, il veut tout faire pour les déloger. Il espère récupérer des terres protégées pour les cultiver.