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Brésil : deux procédures visant l'ancien président Lula sont annulées

Un magistrat de la Cour suprême du Brésil a annulé deux procédures qui avaient été lancées par l'ancien juge Sergio Moro, déclaré "partial". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'ancien président du Brésil, Lula da Silva, lors d'une conférence de presse à São Bernardo do Campo, le 10 mars 2021. (VANESSA CARVALHO / BRAZIL PHOTO PRESS / AFP)

Des nouvelles poursuites visant l'ancien président brésilien sont abandonnées. Un magistrat de la Cour suprême du Brésil (STF) a annulé, jeudi 24 juin, deux nouvelles procédures qui avaient été lancées à l'encontre de Luiz Inacio Lula da Silva par l'ancien juge Sergio Moro. Ce dernier avait déjà été déclaré "partial" dans l'affaire qui avait valu 19 mois de prison à Luiz Inacio Lula da Silva.

Cette décision invalide tous les éléments recueillis par Sergio Moro et éloigne la possibilité d'une condamnation relativement rapide en seconde instance, qui empêcherait Lula da Silva, 75 ans, de se présenter à l'élection présidentielle de novembre 2022. Le magistrat a estimé qu'il y avait "identité de faits et juridique" entre l'affaire pour laquelle Sergio Moro avait été déclaré "partial" et deux autres affaires instruites à Curitiba. 

Lula encore visé par trois procédures

Lula a été condamné par Sergio Moro en 2017 à neuf ans et demi de prison pour avoir bénéficié d'un triplex offert par une entreprise de BTP en échange de contrats avec le groupe pétrolier étatique Petrobas. Un tribunal a confirmé et alourdi la sentence en appel, empêchant l'ex-président de participer à l'élection de 2018 et le maintenant en prison d'avril à novembre 2019. Mais la seconde chambre du STF a donné raison en mars à la défense de Lula dénonçant la "partialité" de Sergio Moro, devenu par la suite ministre de la Justice de l'actuel président Jair Bolsonaro.

L'ex-président, qui s'est toujours dit innocent, a été blanchi ces derniers mois de plusieurs accusations de corruption instruites dans diverses juridictions du pays. Parallèlement aux affaires de Curitiba, l'icône de la gauche latino-américaine est encore visé par trois autres procédures, l'une également dans la capitale et deux à Sao Paulo.

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