Brésil : "Ça rappelle ce qu'est l'extrême droite" mais "la démocratie a tenu", souligne Aurore Bergé après l'invasion des lieux de pouvoir à Brasilia

Quand "l'extrême droite perd le pouvoir, elle ne veut pas le quitter", affirme la députée Renaissance Aurore Bergé après l'attaque qui a visé dimanche des lieux de pouvoir au Brésil par des partisans de l'ancien président, Jair Bolsonaro. Elle ne "croit pas que par principe on soit à l'abri" de tels mouvements en Europe.
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Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, le 9 janvier 2023 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIOFRANCE)

L'invasion de bâtiments officiels par des partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro dimanche à Brasilia, "rappelle ce qu'est l'extrême droite", juge lundi 9 janvier sur France Inter Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. 

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Aurore Bergé estime "rassurant" que "la démocratie ait tenu". "Ça veut dire que les fondements démocratiques brésiliens ont été plus forts", salue la députée Renaissance des Yvelines.

Elle considère qu'à "partir du moment où l'extrême droite perd le pouvoir, elle ne veut pas le quitter". Elle ne "croit pas que par principe on soit à l'abri" de tels mouvements en Europe. "Il n'y a pas un microclimat qui protège l'Union européenne ou la France par rapport aux tentatives populistes", avance Aurore Bergé.

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