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Brésil : Dilma Rousseff se dit victime d'un "coup d'Etat"

Dilma Rousseff, dont le mandat de présidente a été suspendu le temps de son procès en destitution, appelle jeudi les Brésiliens à "se mobiliser" contre le "coup d'Etat" dont elle se dit victime.
Article rédigé par Isabelle Labeyrie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Après le vote des sénateurs, jeudi, pour écarter Dilma Rousseff du pouvoir, la présidente a pris la parole pour dénoncer "un coup d'Etat" © reuters)

Dilma Rousseff, dont le mandat de présidente a été suspendu temporairement jeudi par un vote du Sénat, a pris la parole devant ses partisans. "Je suis victime d'une procédure injuste. D'un coup d'Etat ", a lancé l'ancienne guerillera qui ne baisse pas les bras. C'est une Dilma Rousseff extrêmement combative qui est apparu sur les marches du palais présidentiel.

"Ceux qui m'écartent aujourd'hui ont depuis le début saboté mon gouvernement. Oui j'ai commis des erreurs mais les actes dont on m'accuse sont courants, ils ont été pratiqués par tous mes prédécesseurs et je n'ai jamais bénéficié d'enrichissement personnel"
— Dilma Rousseff.  

Dilma Rousseff

Ses partisans ont scandé le mot "résistance ", et celle qui se dit encore "fière d'avoir été la première présidente du Brésil " a appelé l'ensemble des Brésiliens à "se mobiliser pour la démocratieUne lutte sans fin " a dit Dilma Rousseff qui a quitté son palais présidentiel en enlaçant ses partisans les uns après les autres. C'est maintenant son vice-président, Michel Temer qui prend possession des fonctions présidentielles et doit annoncer la composition d'un nouveau gouvernement. Il comptera 14 ministres et pas une seule femme.  

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