Cet article date de plus de douze ans.

Bouclier antimissile : François Hollande de "réticent" à "pragmatique"

S'il a fait preuve de fermeté sur le retrait des forces combattantes françaises d'Afghanistan avant la fin de cette année, retrait qualifié de "non-négociable", le nouveau président français a affiché son "pragmatisme" sur le bouclier antimissile: "Nous n'y faisons pas obstacle" a-t-il dit avant de poser des conditions.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"J'avais moi-même
au cours de la campagne présidentielle évoqué un certain nombre
de réserves que mes équipes ont continué à exprimer et
qui en définitive ont pu être levées
" a indiqué François Hollande au cours
de la conférence de presse.

Et il a cité les quatre
principes "essentiels " à ses yeux, qu'il a dit avoir
rappelés en séance plénière à ses 27 partenaires de
l'Alliance atlantique.  Et d'abord que le défense
anti-missile "ne peut pas être un substitut à la dissuasion mais un
complément"
.  Qu'il y ait "un
contrôle politique de son utilisation
". Que
les industriels français "soient directement intéressés à la
réalisation des équipements nécessaires
".  Et enfin en cette période de crise, "il
doit y avoir une maîtrise des coûts pour qu'il n'y ait pas de dérive financière
qui serait d'ailleurs insupportable pour les
budgets des pays de l'Alliance
".

 "Sur ces quatre principes, le
communiqué final
nous donne satisfaction",
a estimé
François Hollande. La France devrait donc participer.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.