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Berlusconi replonge l'Italie dans la crise politique

Le président du conseilitalien, Enrico Letta, a annoncé dimanche qu'il allait se soumettre à un vote de confiance du parlement et qu'il tirerait "les conclusions qui s'imposent" si les députés la lui refusent. Sa déclaration faite suite à la démission, samedi, de cinq ministres du parti de Silvio Berlusconi. 
Article rédigé par Lucas Roxo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

C'est peut-être un tremblement de terre qu'a causé Silvio Berlusconi dans la vie politique italienne. Le "Cavaliere " avait demandé, samedi, aux cinq ministres de son parti de démissionner après le refus du gouvernement de renoncer à une hausse de la TVA de 21 à 22%, décidée par le précédent gouvernement de Mario Monti. Il vient peut-être de sonner la fin du gouvernement italien. 

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Car depuis, plusieurs alliés de Berlusconi se sont opposés au gouvernement. En conséquence, le président du conseil italien, Enrico Letta, a annoncé qu'il allait se soumettre à un vote de confiance du parlement et qu'il tirerait "les conclusions qui s'imposent " si les députés la lui refusent. 

Devant le parlement mercredi

A l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat, Giorgio Napolitano, Enrico Letta a précisé qu'il se présenterait sans doute mercredi devant le parlement pour chercher une porte de sortie à la crise

Giorgio Napolitano a de son côté souligné dans un communiqué que les déclarations contradictoires des dirigeants du PDL ont créé "un climat de grande incertitude " et qu'Enrico Letta se rendrait par conséquent devant le parlement pour "juger de la situation et voir ce qui peut être fait ".

Un "énorme mensonge"

Toutefois, Giorgio Napolitano a clairement fait savoir qu'il épuiserait toutes les possibilités avant de recourir en dernier ressort à l'arme de la dissolution et de rappeler les Italiens devant les urnes, sept mois seulement après les dernières législatives.

Avant son entretien avec Giorgio Napolitano, Enrico Letta a lui accusé le "Cavaliere", qui a fêté dimanche son 77e anniversaire, d'avoir proféré "un énorme mensonge " pour justifier un "geste fou et irresponsable ". 

 

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