Benoît XVI à Paris : laïcité positive, discours théologique et papamobile
Premier temps fort : vendredi midi à l'Elysée. Reçu en chef d'Etat par Nicolas Sarkozy, le Pape insiste sur la distinction entre le politique et le religieux, tout en affirmant "la fonction irremplaçable de la
religion pour la formation des consciences" : autrement dit, oui à une laïcité "positive", ce concept défendu par le président de la République.
Dans la salle, attentifs, deux anciens chefs de l'Etat : Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, mais aussi des ministres du gouvernement Fillon (Christine Albanel, Xavier Darcos) et des représentants des autres cultes, comme Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris.
Dernier rendez-vous de la journée : Notre-Dame de Paris. Le Pape y a célèbré les vêpres. Plusieurs milliers de personnes s'étaient massées sur le parcours de la papamobile, entre le Collège des Bernardins et Notre-Dame, ainsi que sur le parvis de la cathédrale. Notamment des jeunes, devant lesquels Benoît XVI a dénoncé "la superficialité de la morale dissolue". Il les a également mis en garde contre les "pseudo sagesses religieuses ou
philosophiques", autant de dangers selon lui.
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