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Barack Obama a formellement mis en garde le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo contre un "isolement accru"

Le président américain a également ajouté qu'il subirait les "conséquences de ses actes injustes" s'il s'accrochait au pouvoir.Un responsable de la présidence a aussi rappelé que "pour la Maison Blanche, M. Ouattara est le vainqueur légitime de .
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le président des Etats-Unis, Barack Obama, le 6 décembre 2010 (AFP Mandel Ngan)

Le président américain a également ajouté qu'il subirait les "conséquences de ses actes injustes" s'il s'accrochait au pouvoir.

Un responsable de la présidence a aussi rappelé que "pour la Maison Blanche, M. Ouattara est le vainqueur légitime de .

Le président américain a fait remettre à M. Gbagbo une lettre par voie diplomatique en fin de semaine dernière, lui présentant le choix qui s'offre à lui.

Les termes de ce choix sont "soit de respecter les résultats de cette élection et vous écarter", soit "de faire face à un isolement accru sur la scène internationale" et de "subir les conséquences de vos actes injustes", évoquant en particulier des "sanctions ciblées".

Dans cette lettre dictée dans la nuit de vendredi à samedi depuis l'avion Air Force One qui le ramenait d'Afghanistan où il venait d'effectuer une visite surprise, le président a affirmé être prêt, si M. Gbagbo s'inclinait, à l'inviter à Washington "pour discuter de la façon dont vous pouvez continuer à jouer un rôle en Afrique de l'Ouest à l'avenir".

Ce dernier a souligné que M. Gbagbo "peut encore choisir de faire ce qui s'impose et de respecter les résultats de cette élection. Et les Etats-Unis s'opposeront certainement à lui s'il reste au pouvoir contre la volonté de son propre peuple". "Nous pensons qu'il est important (...) de commencer à parler de mesures telles que des sanctions ciblées, pour envoyer un message ferme sur les conséquences d'un mépris pour le processus démocratique", a-t-il ajouté.

M. Gbagbo avait été proclamé vendredi vainqueur de la présidentielle avec 51,45% des suffrages par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause, qui avait invalidé les résultats de la commission électorale donnant son rival en tête avec 54,1%.

Vendredi, le président Obama avait félicité M. Ouattara "pour sa victoire" reconnue par l'ONU et appelé M. Gbagbo à "reconnaître et respecter" ce résultat.

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