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Automobile : la crise fait sauter les bouchons
Champions d'Europe des bouchons, les Belges ont perdu 59 heures dans les encombrements en 2012, les Portugais 11. Tiens, tiens, ça ne vous rappelle rien ? Le Portugal, pays le plus touché par la crise de la zone euro voit la durée des encombrements sur ses routes baisser de 51% en 2012.
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Selon la société américaine Inrix, spécialisée dans l'info-trafic, la baisse des encombrements routiers est un corolaire de la crise économique. Il est certain qu'on utilise moins sa voiture quand les carburants flambent, et encore moins lorsqu'on n'a plus de boulot !
Donc, confirmant ce postulat, les chiffres des encombrements 2012 sont hélas mauvais, paradoxalement parce que la circulation s'améliore! Ainsi, un Français a perdu 8 heures de moins dans les bouchons en 2012, un Espagnol 15 heures.
Donc, confirmant ce postulat, les chiffres des encombrements 2012 sont hélas mauvais, paradoxalement parce que la circulation s'améliore! Ainsi, un Français a perdu 8 heures de moins dans les bouchons en 2012, un Espagnol 15 heures.
Les chiffres sont têtus et collent à la réalité économique. Les bouchons se sont réduits de 18% en Europe en 2012. Le Portugal arrive en tête avec une baisse de 50%, suivi de l'Espagne (-38%) et de l'Italie (-34%). Il n'y a pas de statistique pour la Grèce, mais on imagine que la chute doit être comparable. On retrouve clairement les pays les plus touchés par la crise de la zone Euro.
Mais la crise concerne tout le monde et se voit sur toutes les routes de l'économie occidentale. Ainsi, les Etats-Unis ont connu une baisse de leurs encombrements routiers de 22% en 2012. En Europe, sur les 94 villes testées, 81 ont moins de bouchons.
Heureusement, il y a une raison d'espérer. Le premier trimestre marque enfin un allongement des files d'attente. Aux USA notamment, où les bouchons sont déjà plus haut qu'en 2012 dans 60 des 100 villes étudiées. Le Luxembourg et l'Irlande donnent également des signes de reprise, tout comme la France où la chute se ralentit de 6%. On se prend à rêver de bouchons à la chinoise, garants d'un taux de croissance à deux chiffres.
Bonne nouvelle pour l'économie, mais sûrement pas pour les nerfs. Un Parisien perd chaque année 63 heures dans les embouteillages.
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