Au moins 76 personnes ont péri dans des glissements de terrain survenu dans la nuit du 31 décembre
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les coulées de boue ont frappé un hôtel de l'île d'Olha Grande, où le bilan s'élève à au moins 26 morts, et la ville d'Angra, où 13 personnes ont péri.
Au total, au moins 60 personnes sont mortes ces derniers jours à la suite des pluies qui se sont abattues sur la région d'Angra dos Reis, à 150 km au sud de Rio.
Les belles plages de la région d'Angra, isolées entre les montagnes couvertes de végétation tropicale et la mer aux eaux cristallines, sont l'une des destinations favorites des touristes étrangers et brésiliens. Or ces derniers jours, les pluies diluviennes ont transformé ce paradis tropical en paysage de désolation.
En décembre 2002, un orage avait déjà fait 40 morts à Angra.
Fermeture de la centrale d'Angra
Le maire d'Angra dos Reis, Tuca Jordao, a demandé dimanche d'arrêter provisoirement les centrales nucléaires Angra I et II par mesure de précaution. Le maire a expliqué qu'il n'y avait aucun problème opérationnel ou de fuite des usines mais qu'il s'agissait d'une mesure de précaution après que la route qui relie Rio de Janeiro au port de Santos via Angra a été bloquée par des éboulements de terrain. Il a souligné qu'en cas d'accident dans les centrales, la population ne pourrait pas évacuer la ville.
Un éventuel arrêt ne devrait pas affecter la fourniture d'électricité de Rio qui dispose d'approvisionnements alternatifs, ont affirmé des responsables de la centrale.
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