Attaques préventives contre l’Iran : la question divise en Israël
"L’Iran, qui est derrière ces attentats, est le plus
grand exportateur de terrorisme au monde" . La phrase est signée Benjamin
Netanyahu, le Premier ministre israélien, après les deux attaques contre des
diplomates israéliens hier en Géorgie et en Inde. Elles ont fait
quatre blessés.
Le chef du gouvernement qui dresse également un parallèle entre ces attaques et
des attentats manqués le mois dernier en Thaïlande et en Azerbaïdjan.
En Israël, les attentats de New Dehli et de Tbilissi
confortent en tous cas les positions de tous ceux qui appellent depuis plusieurs
semaines à des frappes préventives contre Téhéran. De possibles attaques
militaires contre les sites nucléaires iraniens qui provoquent un vif débat
dans le pays.
Les responsables politiques, l’opinion, les généraux de l’armée
se déchirent pour savoir s’il est opportun, ou pas, de lancer de telles frappes. Des
discussions constantes qui ont conduit Benjamin Netanyahu, à réclamer le
silence à ses ministres et aux généraux.
Un silence imposé – et suivi d’effet – qui, pour beaucoup d’observateurs, validerait l’option
militaire. La question n’étant plus de savoir s’il y aura des attaques, mais de
savoir quand elles auront lieu.
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