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Vidéo Une ex-candidate de téléréalité s'engage contre "les îles poubelles" des Maldives

Publié Mis à jour
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Ancienne participante de l'émission "Naked and Afraid", l'Américaine Alison Teal a lancé une campagne contre la pollution aux déchets plastiques sur ces îles de l'océan Indien.

Après s'être fait connaître nue à la télévision américaine, elle veut désormais "changer le monde". Ex-candidate d'une émission de téléréalité, Alison Teal a lancé une campagne pour promouvoir le recyclage des déchets plastiques aux Maldives, rapporte France 24, mardi 28 octobre.

Derrière la carte postale des Maldives

L'année passée, la jeune femme avait participé au programme "Naked and Afraid" (littéralement "Nus et apeurés", mais traduit en français par "Les boules et les chocottes"). Venue d'outre-Atlantique, cette émission propose à deux candidats de survivre pendant 21 jours en pleine nature, sans nourriture ni vêtements.

L'aventure avait envoyé cette "Indiana Jones" des temps modernes, comme elle aime à se décrire, dans l'archipel des Maldives. C'est là qu'elle a découvert "l'un des pays du monde les plus menacés" sur le plan environnemental. Effectivement, derrière la carte postale, une île, celle de Thilafushi, concentre les ordures des touristes et des habitants du pays, raconte Géopolis.

Face à ces immondices, Alison Teal veut montrer que "les déchets plastiques peuvent être recyclés et produire de nouveaux objets, comme [son] bikini". Son initiative n'est pas dénuée d'arrière-pensées économiques, note France 24, puisque la jeune femme vend sur son site des vêtements ainsi fabriqués, comme un maillot de bain, disponible pour la somme de 50 euros.

Les déchets s'amoncellent depuis plus de vingt ans

Malgré cet aspect commercial, cette campagne a le mérite de faire à nouveau parler d'un problème qui empoisonne les Maldives depuis plusieurs années : à Thilafushi, une décharge à ciel ouvert existe depuis 1992, rappelle France 24. Pour gérer ces ordures, un accord avait fini par être signé en 2011 avec une entreprise indienne, mais le contrat a été remis en question après un coup d'Etat début 2012.

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