: Vidéo A Bali, un volcan menace d'entrer en éruption pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle
Les autorités recommandent de rester à plus de neuf kilomètres du cratère. Le nombre d'habitants ayant évacué leurs maisons non loin du volcan Agung a triplé depuis vendredi.
Plus de 34 000 personnes ont fui les alentours d'un volcan sur l'île touristique de Bali, alors que l'activité sismique s'amplifie. Le volcan menace d'entrer en éruption pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle, a annoncé dimanche 24 septembre, un responsable indonésien.
Le nombre d'habitants évacuant leurs maisons près du volcan Agung a triplé depuis vendredi : "Les opérations se poursuivent et nous nous attendons à ce que le nombre d'évacués continue d'augmenter", a annoncé le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes naturelles.
Un millier de personnes ont péri lors de la dernière éruption
Le volcan Agung, situé à quelque 75 kilomètres de la ville touristique de Kuta, gronde depuis le mois d'août. Les autorités recommandent de rester à plus de neuf kilomètres du cratère.
#Agung volcano #Bali: number of shallow earthquakes has been increasing dramatically: Fri.119, Sat.172, Sun. 287 (until 18.00) source: CVGHM pic.twitter.com/vD0MV9Goiy
— Ricardo Pérez-Solero (@RPerezSolero) 24 septembre 2017
L'aéroport international de Denpasar, la capitale de Bali, qui accueille chaque année des millions de touristes, n'est pour le moment pas affecté. Les autorités aéroportuaires surveillent de près la situation et anticipent l'éventualité d'une fermeture. Des bus et des trains ont été préparés pour acheminer des passagers vers des aéroports de provinces voisines dans l'hypothèse d'une fermeture de celui de Bali en cas d'éruption.
Plus d'un millier de personnes avaient péri lors de la dernière éruption de ce volcan en 1963. L'Indonésie est située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques cause de fréquents séismes et une importante activité volcanique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.