Sommet du G20 : l’Europe attend des décisions concrètes
Mission accomplie pour la France et l'Union Européenne. A l’occasion du sommet Asie – Europe, elles ont semble-t-il réussi à rallier les pays asiatiques à leur campagne en faveur d'une refonte du système financier international et d'un rôle accru du Fonds monétaire international.
L’hôte du sommet, la Chine, a ainsi souhaité une plus grande
régulation du système financier pour que l'économie "virtuelle" ne
nuise pas à l'économie "réelle". "Nous avons besoin d'innovation financière pour mieux servir l'économie, mais avons encore plus besoin d'une plus grande régulation financière pour assurer la stabilité financière", a affirmé le Premier ministre chinois. Wen Jiabao précise cependant que les mesures prises pour faire face à la crise actuelle n'étaient pas "suffisantes".
Le Premier ministre chinois a du coup confirmé que son pays prendrait une part "active" au sommet qui doit réunir le 15 novembre à Washington les grandes puissances industrialisées et émergentes du G20 sur la crise financière. "Nous discuterons avec les dirigeants du monde de mesures pour
faire face à la crise financière de manière pragmatique et
commune".
Des mesures nécessaires donc pour Nicolas Sarkozy. Le président en exercice de l'Union européenne a confirmé que des décisions concrètes devraient être prises à Washington. "Chacun a parfaitement compris qu"il n'était pas possible de
se réunir uniquement pour parler. Des décisions seront prises", a
conclu le président français. Le président de la Commission
européenne José Manuel Barroso a également estimé possible des "décisions concrètes et importantes" à Washington. "Des contacts bilatéraux durant ce sommet (de Pékin), je vois
qu'il y a un consensus émergent qui rendra possible que le sommet de
Washington aboutisse à des décisions concrètes et importantes", a
dit José Manuel Barroso.
Edwige Coupez avec agences
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