Des milliers de chandelles dans les rues de Katmandou (Népal) pour se rappeler des 9 000 morts du tremblement de terre survenu il y a un an preque jour pour jour. Recueillement de la population, mais aussi colère contre le gouvernement. Bureauratie et corruption bloquent tout, puisque la reconstruction vient à peine de commencer. "Depuis le tremblement de terre, le gouvernement n'a rien fait pour les survivants, on veut réveiller nos dirigeants pour qu'ils se mettent enfin au travail", explique un homme.Risques d'épidémieLa reconstruction a commencé, mais la priorité semble porter sur les monuments historiques. Des monuments très touchés par ce séisme de 7,8 sur l'échelle de Richter. Les quatre millions de survivants eux vivent sous des tentes de fortune. Pour les ONG, un nouveau danger menace : la mousson. Ces fortes pluies augmentent les risques d'épidémie. Près de quatre milliards d'euros d'aide ont été collectés, l'argent est bloqué par le gouvernement népalais, les victimes elles n'ont pratiquement encore rien reçu.