Coup d'Etat militaire en Birmanie
Aung San Suu Kyi a été arrêtée et emprisonnée lundi 1er février par les militaires, alors qu’elle a gouverné avec eux à la tête de la Birmanie. La communauté internationale vole à nouveau au secours du prix Nobel de la paix.
Aung San Suu Kyi, l’ex-dissidente qui dirigeait la Birmanie aux côtés des militaires depuis 2016, a été arrêtée lundi 1er février. Sur leur chaîne de télévision, les militaires déclarent l’état d’urgence pour un an. Dans la foulée, ils annoncent que le puissant chef de l’armée Min Aung Hlaing concentre désormais les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Personne ne sait où est la "dame de Rangoun", surnom respectueux donné à Aung San Suu Kyi, qui avait obtenu le prix Nobel de la paix en 1991. La population est estomaquée par ce coup d'État qui signe la fin du processus démocratique en Birmanie.
Réunion d’urgence à l’ONU
Depuis lundi matin, la capitale administrative est quadrillée par les militaires. Les Français expatriés sont, comme tous les Birmans, privés de connexion au web et de téléphone. Dans les magasins et les banques, les files d’attente s’allongent. Lundi, le comité Nobel s'est dit scandalisé par l’arrestation d’Aung San Suu Kyi et le Conseil de sécurité de l’ONU tient une réunion d’urgence mardi.
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