: Vidéo Le nord-est de la Chine submergé par une vague de pollution
La densité de particules nocives dépasse largement le plafond moyen recommandé par l'Organisation mondiale de la santé, lundi.
Le nord-est de la Chine suffoque une nouvelle fois. Plusieurs métropoles et régions enregistrent, lundi 9 novembre, de redoutables pics de pollution atmosphérique. La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM2,5) atteint les 860 microgrammes par mètre cube à Changchun. Or l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes par mètre cube et par vingt-quatre heures.
Ces microparticules sont accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d'"airpocalypse" sont fréquents.
Une procédure d'urgence déclenchée
La municipalité de Shenyang a expliqué que ce brouillard d'une densité extrême était provoqué par le démarrage du système de chauffage central de la ville, principalement alimenté au charbon, ainsi que par la sévère pollution venant des provinces voisines.
Des justifications accueillies avec énervement par nombre d'internautes chinois. "C'est la même chose chaque année, rien ne change", malgré les efforts affichés par les autorités, s'agace l'un d'eux. "Le brouillard est à couper au couteau et vous prend à la gorge. Quand je suis sorti de chez moi, j'ai cru qu'un immeuble voisin était en flammes", s'indigne un résident de Changchun sur le réseau social Weibo.
Les autorités de Changchun ont engagé une "procédure d'urgence", enjoignant les établissements scolaires à cesser toute activité à l'extérieur, et appelant les résidents à ne pas sortir et à prendre des "mesures de protection pour leur santé", non précisées.
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