Népal : un nouveau président, mais pas de gouvernement
La fonction n'est qu'honorifique, mais les Népalais font rapidement le difficile apprentissage de la démocratie... Eux qui ont aboli la monarchie voici un mois et demi ont un peu de mal avec la démocratie.
_ Ce sont les maoïstes qui détiennent le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée - mais pas la majorité absolue. Voilà sans doute pourquoi leur candidat a été écarté.
Les parlementaires ont préféré élire comme président Ram Baran Yadav, un centriste, soutenu par le Parti du Congrès du Népal, avec 308 voix sur 590. Victoire au détriment du candidat soutenu par les maoïstes (il ne l'est pas lui-même), Ramraja Prasad Singh.
La crise politique se poursuit donc au Népal ; les maoïstes n'avaient-ils pas menacé de refuser de former un gouvernement si leur candidat à la présidence n'était pas élu ?
Guillaume Gaven, avec agences
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