Cet article date de plus d'onze ans.
Les jeunes Cambodgiens veulent oublier les Khmers rouges et parler d'avenir
Les jeunes Cambodgiens n'ont pas vécu le régime des Khmers rouges. Beaucoup pensent qu'il ne faut pas remettre sur la table cette page tragique de l'histoire de leur pays, contrairement à ce que certains partis font volontiers lors de la campagne pour les législatives du 28 juillet.
Publié
Temps de lecture : 1min
Quelque 37% des 9,6 millions d'électeurs appelés aux urnes pour ces élections sont âgés de 18 à 30 ans. Ils n'ont donc aucun souvenir direct d'un régime qui a fait quelque deux millions de morts entre 1975 et 1979.
Youk Chhang, directeur du Centre de documentation du Cambodge spécialiste des Khmers rouges, constate que «dans les cinq prochaines années, les hommes politiques réaliseront» qu'évoquer cette époque «n'est plus un moyen de gagner des voix».
En attendant, le Parti du peuple cambodgien de Hun Sen, au pouvoir depuis 28 ans, a mis cette période de l'histoire du royaume au cœur de sa campagne, mettant en garde contre un retour à la guerre civile en cas de victoire de l'opposition.
Le Premier ministre, lui-même ancien Khmer rouge qui avait fait défection, exploite depuis longtemps cette période noire et sa participation personnelle à la libération du pays pour entretenir sa popularité.
En attendant, le Parti du peuple cambodgien de Hun Sen, au pouvoir depuis 28 ans, a mis cette période de l'histoire du royaume au cœur de sa campagne, mettant en garde contre un retour à la guerre civile en cas de victoire de l'opposition.
Le Premier ministre, lui-même ancien Khmer rouge qui avait fait défection, exploite depuis longtemps cette période noire et sa participation personnelle à la libération du pays pour entretenir sa popularité.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.