Cet article date de plus de sept ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Ce travail est un témoignage sur des conditions de vie effroyables de la communauté aborigène de Kennedy Hill, rejetée par le gouvernement et la population. Il avait été présenté en avant-première en France lors du Festival de photojournalisme Visa pour l’image, où elle a reçu le Prix ANI-PixPalace décerné par l’Association nationale des Iconographes. Pour cette 7e édition, l’ANI a également récompensé deux autres lauréats: Monika Bulaj pour Nur et Myriam Meloni pour Different Shades of Blue, toutes deux également exposées aux Gobelins.
Photographe et documentariste, Ingetje Tadros s’intéresse particulièrement à ceux que la société méprise (malades mentaux à Bali, lépreux en Inde, transsexuelles en Asie…). Ses reportages sont publiés dans de nombreux magazines dont Australian Geographic, The Australian, The Internationalist… Elle a reçu de nombreux prix internationaux dont le prestigieux prix australien, Walkley journalism award. Elle travaille régulièrement pour Amnesty International.
«Si l’on ferme les communautés, le savoir ancestral transmis de génération en génération disparaîtra et les populations seront perdues parce qu’elles seront déconnectées de leur terre, qui les nourrit physiquement, émotionnellement et spirituellement (…). Je cherche à attirer l’attention sur cette situation. J’ai toujours voulu travailler avec les populations tribales, dont les aborigènes font partie. Je vis chez eux», explique-t-elle à Alison Stieven-Taylor traduit sur le site l’Œil de la photographie.
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