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Le séisme en Chine a fait plus de 71.000 victimes

Plus de 71.000 morts, disparus et ensevelis : le bilan du tremblement de terre a été nettement revu à la hausse aujourd'hui, alors que la Chine entame un deuil national de trois jours. Les drapeaux sont en berne, le relais de la flamme olympique interrompu et les journaux publiés en noir et blanc...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France © REUTERS / Vincent Du)

Dès le lever du soleil, le drapeau rouge aux cinq étoiles
jaunes, emblème de la République populaire de Chine, a été hissé par
des soldats sur la place Tiananmen, au coeur de Pékin, puis baissé à mi-mât pour le laisser en berne.
_ A 8h28 heure de Paris, une semaine très exactement après le déclenchement du séisme, le pays a observé trois minutes de silence. Klaxons et sirènes ont retenti dans toute la Chine.

Et pendant trois jours, le pays tournera au ralenti. Le relais de la torche olympique et toutes les festivités publiques sont suspendus. En signe de deuil, les journaux et les sites internet du pays renoncent à la couleur pour le noir et blanc.

Les Chinois de l'étranger ont voulu eux aussi rendre hommage aux victimes. A Paris, hier soir, une veillé aux bougies a été organisée, et une association pro-gouvernementale a récolté des fonds pour aider les survivants.

Plus de 200 sauveteurs ensevelis

Sur le terrain, 100.000 soldats aidés de quelque 200 secouristes étrangers sont toujours à la recherche d'éventuels
survivants de la catastrophe. Non sans mal : selon l'agence officielle Chine nouvelle, plus de 200 sauveteurs ont été ensevelis ces trois derniers jours dans des coulées de boue en tentant de réparer des routes endommagées.

Quant au bilan, il vient d'être nettement revu à la hausse. Le gouvernement fait état de 34.073 morts confirmés. Mais le plus haut responsable de la province du Sichuan parle lui de plus de 71.000 morts, disparus et ensevelis.

Quelque 5 millions de personnes, qui ont tout perdu dans le
séisme, ont été regroupées dans des abris de fortune aux conditions sanitaires plus que précaires. Le risque d'épidémie est toujours présent, a rappelé le gouvernement : chaleur et fortes précipitations pourraient contribuer à faire apparaître virus et de bactéries dans l'eau et les
aliments.

Face à ces difficultés, Pékin vient d'accepter la venue d'équipes
médicales étrangères pour participer aux secours.

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