Le Népal en pleine crise politique
Aucun des trois candidats n'ayant obtenu la majorité parlementaire de 298 voix nécessaire à la formation d'un gouvernement, un nouveau scrutin est prévu lundi. L'élection d'un président, fonction essentiellement honorifique, doit permettre aux ex-rebelles maoïstes de former un nouveau gouvernement, trois mois après être devenus le groupe le plus important au parlement à l'issue des élections.
Le pays est dans une impasse politique depuis que l'Assemblée, qui doit rédiger une nouvelle constitution a renversé le 28 mai le roi Gyanendra et aboli la monarchie, en place depuis 239 ans. Girija Prasad Koirala, considéré comme l'architecte de la "révolution", assure les fonctions de chef d'Etat et de Premier ministre par intérim. Il avait démissionné le 26 juin, mais continue d'exercer ses fonctions en l'absence d'une autorité habilitée à accepter sa démission.
Le Népal a aboli la monarchie et est devenu une république en vertu de l'accord conclu en 2006 avec les rebelles maoïstes, qui ont mis fin à leur guerre civile et ont à la surprise générale remporté les élections d'avril dernier à l'assemblée constituante.
Anne Jocteur Monrozier, avec agences
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