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LA PHOTO. Le combat pacifiste des Lumads aux Philippines

Des enfants Lumads, aborigènes du sud des Philippines, composent le sigle pacifiste lors d'activités culturelles à l'Université de Quezon city, au nord de Manille, le 25 octobre 2016. Ils s'étaient rendus quelques semaines auparavant dans la capitale pour protester contre l'assassinat de certains de leurs dirigeants par des forces paramilitaires et contre la militarisation de leurs terres.
Article rédigé par Alain Chémali
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La région du Mindanao, aux Philippines, très riche en charbon, nickel et or, est habitée par des aborigènes connus sous le nom de Lumads. Elle a été le théâtre de l'assassinats de 25 de leurs responsables en 2015. Depuis 2006, ils tentent en effet de s’opposer au pillage du sous-sol de leur territoire par des sociétés minières auxquelles le gouvernement a accordé des permis d’exploitation. Ces meurtres, perpétrés par un groupe paramilitaire avec la passivité complice de l’armée, ont pour but de terroriser la population et l’amener à abandonner sa terre. Pour leur résistance, le prix des droits de l’Homme de Stop the Killings (arrêtez les assassinats) avait été remis à Percenita Sanchez, directrice de Mindanao Interfaith Services Foundation, le 12 décembre 2016.   (AP Photo/Aaron Favila/SIPA)

Pacifisme aborigène contre militarisation La région du Mindanao, aux Philippines, très riche en charbon, nickel et or, est habitée par des aborigènes connus sous le nom de Lumads. Elle a été le théâtre de l'assassinats de 25 de leurs responsables en 2015. Depuis 2006, ils tentent en effet de s’opposer au pillage du sous-sol de leur territoire par des sociétés minières auxquelles le gouvernement a accordé des permis d’exploitation. Ces meurtres, perpétrés par un groupe paramilitaire avec la passivité complice de l’armée, ont pour but de terroriser la population et l’amener à abandonner sa terre. Pour leur résistance, le prix des droits de l’Homme de Stop the Killings (arrêtez les assassinats) avait été remis à Percenita Sanchez, directrice de Mindanao Interfaith Services Foundation, le 12 décembre 2016.  

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